Traquenards, James Hadley Chase

Édition Gallimard (carré noir),
1988, 253 p
Note attribuée :  7/10 

Quatrième de couverture : Un trio édifiant. Le premier était un assassin, un nazi, un raté et un pas beau. Le second, lui, était un fort joli garçon. II était également assassin. Et disciple du marquis de Sade. Quant à la troisième, c'était le genre épave. Voleuse, mais elle gâchait le métier. Et complètement sourde, avec ça. Avec cette fine équipe, on pouvait s'attendre à tout. Même à ce qu'ils choisissent, pour théâtre de leurs violences et de leurs folies, une paisible demeure de la verte campagne anglaise.

Avis : C'est ma deuxième critique consacrée à un roman de  l'écrivain anglais James Hadley Chase

La plupart des 89 romans de cet auteur ont pour sujet central l'argent : le ou les protagonistes préparent un mauvais coup pour en gagner avec des méthodes frauduleuses voire criminelles. Traquenards fait exception. 

Une grande partie du livre est consacrée aux rapports entre les trois protagonistes. Le choix de ces derniers n'est pas sans présenter quelques inconvénients : le lecteur peine à s'identifier à l'un de ces personnages qui sont atypiques et, pour deux d'entre eux, inquiétants.

Pour dressé leurs profils psychologiques, Chase a une manière originale de procéder : aux longs passages descriptifs et monologues intérieurs, il préfère l'action. En soumettant chaque personnage à différentes situations (souvent inconfortables, voire périlleuses) et en décrivant sa réaction, l'écrivain parvient à déssiner son portrait psychologique. Ce procédé est une constante dans les romans de Chase.   

Concernant la langue, c'est sans grande surprise : un style fluide et sans fioritures. 


Enfin, il faut signaler la belle illustration de la couverture avec ce mélange paradoxal : un paysage champêtre et paisible avec un œil inquisiteur et inquiétant.

Conclusion : Bon livre. Contre l'ennui, rien de plus efficace que la lecture d'un Chase : piques d’adrénaline et frissons assurés !

1 commentaire:

Merci pour votre commentaire et à bientôt sur « Critiques de romans ».

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